vendredi 28 août 2009

MERCI !



Merci pour votre présence et votre attention, merci pour vos partages...

A très bientôt pour d'autres aventures : rendez-vous en Inde à partir du mois de Décembre...

Bon vent à vous, "kenda malamu !" (Allez en paix !)





Mama Annaïg.



LA FIN D'UNE BELLE AVENTURE !



Et oui, il y a 1 an je m'envolais pour Kinshasa, la capitale de l'immense République (non) Démocratique du Congo...

Je partais pour rencontrer la différence, pour découvrir d'autres façons de vivre et de penser le monde...
Je partais pour coopérer avec des Congolais, pour mettre mes compétences au service d'un projet local, celui de gérer un Centre Culturel, dans le Diocèse de Basankusu (grand comme 3 fois la Bretagne!), au NO de la RDC...

Après 2 retours en France pour raison de santé, j'ai décidé de ne pas repartir à Basankusu, ce petit paradis qui m'a accueilli pendant plusieurs mois: le décor est magnifique mais au fil du temps, la bretonne que je suis, habituée à l'indépendance, à la liberté de mouvement, aux rencontres et aux échanges... s'est trouvée confrontée à ses limites.
Cette vie de brousse et de jungle m'exaspère (les animaux ne sont pas toujours ceux que l'on croit...), ma "tribu" (les Blancs!) me manque, je souffre de ne pas pouvoir réellement couper du travail, et de ne pas pouvoir partager cette expérience d'expatriation avec d'autres occidentaux ou voyageurs.

Ecourtée, cette expérience de coopération n'en reste pas moins inoubliable, à jamais gravée dans mon coeur et ma mémoire.
Une expérience que je conseillerai à tout le monde de vivre (pas seulement aux aventuriers!), car elle rend plus humble, plus "riche", plus humain: on comprend mieux comment les conditions de vie façonnent nos façons d'être et de penser, et, confrontés à nos limites et à nos faiblesses, on prend davantage conscience de ce qui nous est essentiel...

De cette mission en RDC, en pleine forêt équatoriale et au contact permanent de cette population congolaise si attachante, je retiendrai :
- des moments de vie partagés dans la simplicité, la générosité et l'authenticité
- des moments d'émotions intenses, dans la douleur comme dans la joie
- de belles rencontres et une réelle complicité malgré les différences culturelles
- des visages, des couleurs...





" Dans un lieu complètement dépouillé, un monde où il n'y a rien, que reste-t-il ?

Il reste l'homme.

Et l'homme, pour survivre dans ces conditions, est obligé de se montrer solidaire, convivial. "


Soeur Emmanuelle.